Posté le 28 septembre 2021 par La Rédaction

BASKET MASCULIN !

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Frédéric Brouillaud est arrivé à la tête des basketteurs de Prissé-Mâcon en 2019. Il sourit : « J’entame ma troisième saison. Enfin une saison complète, ce serait bien ! » 

L’an dernier, l’arrêt précoce des compétitions pour cause de covid a été doublement frustrant. Après cinq matches, les Prisséens figuraient dans le groupe de tête : 


« Nous prenions beaucoup de plaisir, nous avions bien débuté ! » 

Pour cette fois, l’ESPM repart avec les mêmes. Seul Philippe Haquet a arrêté sa carrière : « C’est un regret, mais ça lui pesait trop ! » Pour compenser numériquement, les Tangos peuvent compter sur Slobodan Pejovic. L’arrière monténégrin est totalement rétabli de ses pépins physiques : « Ça a été la volonté du club et des joueurs de continuer avec lui ! » Du coup, la cohésion a été facile à trouver au sein de ce groupe inchangé : « D’autant plus que nous avions eu la chance de continuer à nous entraîner. Physiquement, nous ne sommes pas à la rue. » 

Un maintien tranquille 

L’Étoile est repartie également avec les mêmes principes : « Le club a une gestion de bon père de famille ! » Depuis la saison passée, terminé, les pros ! Les joueurs ont une activité professionnelle à côté du basket. La bonne santé économique est à ce prix. Frédéric Brouillaud s’en accommode : « À raison de trois entraînements par semaine, ça va limiter nos ambitions par rapport à des équipes qui sont à 100 % basket ! » Le coach aimerait bien un maintien tranquille dans la poule D de Nationale 2 et s’amuse à énoncer une vérité comptable : « Si nous gagnons plus de matches que nous en perdons, nous devrions être dans la partie haute du classement. Si nous accrochions le Top 6, ce serait parfait. Mais ce sera sur le fil ! » 

Une équipe offensive 

Depuis la rentrée, l’équipe affiche un visage agréable tourné vers l’attaque : « Sur les trois premiers matches amicaux, je suis satisfait. Le temps de jeu est partagé. Nous avons beaucoup de joueurs sur la ligne arrière, avec une vraie qualité de création. On penche un peu sur l’extérieur, avec du jeu rapide. Mais j’aime bien l’équilibre et on travaille à l’assise défensive ! » Frédéric Brouillaud espère que cet allant des Tangos sera communicatif : « Humainement, il faut que ça prenne entre les joueurs, mais aussi dans les tribunes. L’appui des supporteurs peut nous valoir quelques victoires supplémentaires ! »

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Salut à Philippe Haquet Philippe Haquet est arrivé au centre de formation de la JL Bourg-en-Bresse en 2004 à tout juste 18 ans. Le jeune Lyonnais poursuivait ainsi une saga familiale. Son père et deux oncles avaient fréquenté le haut niveau à la fin du siècle dernier. Lui n’aura que fugitivement goûté à l’élite, grappillant 11 minutes en Pro A avec le club bressan. Mais l’élégant double-mètre a tracé un joli parcours en Pro B. Il y a disputé la bagatelle de 260 matches. Il a aussi laissé d’excellents souvenirs à chacune de ses haltes (Saint-Étienne, Fos-sur-Mer, Saint-Vallier, Vichy-Clermont). 
Revenu dans les rangs amateurs à Prissé en 2018 (après un crochet au SO Lyon), Philippe Haquet a vu sa sortie gâchée par la covid, avec deux ultimes saisons réduites à la portion congrue. Le désormais agent immobilier demeure cependant dans le basket, ayant entrepris une reconversion comme éducateur du côté de Neuville-sur-Saône. 

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