Posté le 21 juin 2022 par La Rédaction

Né aux Pays-Bas en 2009, le footgolf rassemble aujourd’hui près de 5000 licenciés en France. Les anciens internationaux de football Jean-Pierre Papin, Camel Meriem ou encore Florent Sinama-Pongolle se sont même lancés dans le concept.

C’est dans un cadre exceptionnel, presque idyllique, que je suis partie découvrir le footgolf de Mâcon-La Salle. Thomas Renon et Éric Dyrdol, les présidents de l’association, ont développé cette pratique en 2016. Depuis, le club totalise une trentaine de licenciés. Damien Dyrdol, membre de l’équipe de France, Éric Pelletier et le champion régional Thomas Felix, s’adonnent au footgolf depuis quelques années. Rendez-vous avec eux pour m’essayer à cet exercice.

Un choc culturel

Au-delà de son atmosphère particulière et conviviale, le footgolf, c’est d’abord une identité et un parcours de golf adapté. Pas de crampons moulés et vissés, mais des chaussures stabilisées. Pour plus de commodité, il est particulièrement conseillé de jouer avec un ballon de taille 5. Le foot et le golf sont deux mondes que tout oppose. Le golf est un peu élitiste, alors que le football est plutôt populaire. Le footballeur va profiter de sa technique et de sa frappe, alors que le golfeur va bien visualiser sa ligne de putt. Le footgolf est l’occasion de découvrir les règles du golf, son éthique et ses valeurs. Comme au golf, l’objectif est de faire un trou en un minimum de coups pour être dans le par. Pour éviter d’être désavantagé, le départ des femmes est avancé de 40 à 50 mètres en fonction des distances. Ancienne joueuse de football, je me positionne donc au même niveau que mes adversaires. Sur l’étape 9 trous, je réussis à maintenir la cadence, terminant avec un score de plus huit.

Doper sa force mentale

Dans ce sport, la force physique n’est pas primordiale. Il s’agit essentiellement de préserver son énergie, tout en restant précis et régulier. En moyenne, un footgolfeur parcourt une vingtaine de kilomètres. À la différence du football, qui est un sport collectif, là, je n’ai aucun coéquipier et je dois prendre le temps d’analyser les situations. Si je commets des erreurs, je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. Même si le mental est mis à rude épreuve, il faut savoir rebondir après de mauvais coups. C’est un combat de tous les instants où il faut apprendre à gérer ses émotions, à les canaliser, et surtout à se remettre en question. Le niveau est élevé, mais l’esprit reste zen.

Golf de Mâcon-La Salle
649, route de Clessé, La Salle
06 45 27 42 92
direction@golfmacon.com
Licencié : 10 euros
Non-licencié : environ 22 euros la journée