« C’est un garçon ! » Fin novembre, Touroparc a eu la joie d’accueillir un girafon. Un beau bébé de 160 centimètres, qui vient grossir les rangs d’une sous-espèce, « l’une des plus menacées au monde, avec seulement 2 000 individus recensés en Afrique centrale ».
« Après plus d’un an de gestation, Fathy a mis bas au sein du groupe, indiquait Valentin, le vétérinaire du parc. Durant les premiers jours de vie, le girafon et sa maman ont fait l’objet d’une surveillance rapprochée afin de veiller à la mise en place d’un lien maternel nécessaire au développement du jeune. » Tout se déroulait parfaitement jusqu’à ce que Fathy ne produise plus suffisamment de lait pour nourrir son petit. Ainsi l’équipe zoologique a-t-elle installé un distributeur pour qu’en complément de l’apport de sa maman, le girafon puisse se développer correctement. « La première année étant décisive pour les jeunes girafes, les prochains mois seront déterminants précise Valentin. Nous veillerons à offrir à ce jeune girafon toutes les chances pour qu’il puisse grandir et évoluer jusqu’à l’âge du sevrage où il prendra alors toute son autonomie ! » Pour l’heure, et on l’espère pour longtemps, il est un petit « agile et dégourdi ».
Quel nom pour Girafon ?
Le parc de Romanèche-Thorins a rouvert ses portes samedi 12 février. L’occasion pour les visiteurs de renouer avec la grande famille de Touroparc, et de choisir, avec les soigneurs, le nom du petit miraculé. Parmi les propositions : Malembé (« doucement » en lingala), Bashendi (« terre fertile » en soudanais), Musango (« paix » en douala)… ou Gaston. Le nom remportant le plus de suffrages sera retenu.