Posté le 23 septembre 2022 par Marine Chevrel

À la tête, avec son compagnon Alexis, du food truck Le Camion qu’on HEM qui sillonne depuis juillet les routes du Val de Saône, elle figure parmi les neuf candidats de la nouvelle saison de Masterchef, sur France 2. Rencontre avec la bouillonnante Clara Galand !

La cuisine ? Une « histoire d’amour » que Clara entretient depuis toute petite. D’abord avec sa maman qui aime recevoir et toujours, « met les petits plats dans les grands ». Auprès d’elle, Clara va apprendre, maîtriser puis rapidement s’approprier les recettes. « Ça a toujours été facile… même si pas toujours dans les règles de l’art. » Talent inné, donc. À tel point qu’aujourd’hui encore, c’est elle qu’on retrouve aux fourneaux… « y compris quand on est invités chez des amis ! » Grande épicurienne, Clara apprécie tous les plaisirs de la gastronomie : « Quand on aime manger, c’est qu’on aime la vie. » À commencer par une cuisine généreuse, mitonnée par, et pour faire plaisir. Plus que dans celle traditionnelle française, elle puise et s’inspire dans l’art culinaire italien. Italie dont sa maman est originaire et ambassadrice, avec un plat de lasagnes référence… Un plat si bon qu’« on le lui demandait à tous les anniversaires ! » La cuisine créole, aussi, avec une appétence particulière pour les épices « et tout ce qui fait voyager ». C’est d’ailleurs en voyage, au Mexique, que Clara découvre et adopte ce qui deviendra sa signature : des plats « qui bousculent et titillent le palais ». Jamais fades, et qui ne laissent pas indifférent. Un peu comme elle.

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Clara et Alexis ©Facebook Miimosa

Âme d’artiste

Devant elle à l’heure du choix d’orientation ? D’un côté l’école d’archi, de l’autre l’Institut Paul-Bocuse. « Mieux vaut garder ta passion que d’en faire ton métier et de t’en lasser », conseille le papa à l’époque. Clara choisit l’art graphique plutôt que culinaire, consciente du système hiérarchique strict du monde de la cuisine et peu encline à s’y soumettre. Résolue tout de même à revenir à ses premières amours un jour ou l’autre. Un jour – un an, en fait ! – nommé Covid. Un licenciement et un bébé plus tard, voilà Clara fixée sur un nouveau projet… En restauration cette fois-ci, et en binôme avec Alexis. L’idée ? Monter un food truck et proposer, en milieu rural, une offre accessible et de qualité autour d’un produit donné. La pasta ! Ainsi les amoureux et désormais partenaires ouvrent-ils au début de l’été le Camion qu’on HEM, baptisé ainsi « en référence à cet endroit où l’on se sent bien, dans la culture scandinave ». Tout est fait maison et de saison. Local, surtout. « On veut promouvoir le travail de nos producteurs » : Jardins d’Aestiv pour la farine, Boucherie chapelloise pour la viande, Roule ma poule pour les oeufs… Une ambition saluée par la plateforme Miimosa – où le duo a réuni les fonds nécessaires au montage de son projet – qui les désignait lauréats de son concours, Cuistots engagés. Parmi leurs projets, celui d’assortir la carte avec des ravioles, raviolis et un plat du jour qui tournerait régulièrement pour laisser champ libre à la créativité de Clara.

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Mumpreneur

Dès les débuts de l’émission sur France 2, Clara se projette, sans trop y croire. « Le jeu me plaît, et j’ai l’âme d’une compétitrice. » Il n’en aura pas fallu plus pour que, sur les conseils d’une amie passée par un autre programme, Clara envoie un dossier de candidature. « À ce moment-là, je sais juste que c’est pour un concours de cuisine. » La prod’, séduite par son profil et sa tchatche, la convoque au tournage de Masterchef. Son fils tout juste né dans un bras, une poêle au bout de l’autre, la candidate participe aux auditions, et se qualifie parmi les 400, puis les 45, jusqu’aux 18 présents lors du premier épisode, diffusé cette fin août à la télé. En coulisses, Alexis assure l’intendance avec leur nourrisson. « J’ai eu cette chance de l’avoir à côté tout au long du tournage. C’est un marathon tant physique que mental. » Sur le plat signature, Clara décroche le tablier rouge, symbole du coup de coeur du chef Thierry Marx pour son ceviche, et intègre la formation définitive, au côté de huit autres cuisiniers amateurs. De quoi apaiser le sentiment d’illégitimité de la candidate, consciente de n’être pas la meilleure techniquement mais redoutable à l’instinct. « Je n’avais aucune prétention en arrivant. Chaque nouvelle étape franchie est un bonus. » Où que la mènent les épreuves de Masterchef, Clara a déjà prouvé ses atouts et porté haut les valeurs d’une cuisine responsable, où priment plaisir et goût du partage.


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Et pour vous régaler, rendez-vous :
• le lundi à La Chapelle-de-Guinchay (devant l’église), • le mardi midi à Saint-Didier-sur- Chalaronne (devant la mairie), • le mardi soir à Saint-Symphoriend’Ancelles (devant la mairie), • le mercredi soir à Chaneins (devant la mairie) • le jeudi soir à Jullié (devant la salle des fêtes, en haut du village).