Posté le 26 novembre 2021 par La Rédaction
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Moquée et rejetée à cause d’un handicap visuel, Sandrine Martinet a prouvé qu’elle méritait sa place dans cette société impitoyable. « Le code moral du judo me permet de pratiquer un sport où le respect est bien plus privilégié sur un tatami qu’à l’école ». Médaillée d’or aux Jeux de Rio en 2016, dans la catégorie des moins de 52 kg, la triple championne du monde a glané une quatrième médaille olympique à Tokyo. Une défaite en finale la prive du sacre, mais Sandrine Martinet compte sur les Jeux de Paris, dans trois ans, pour chiper l’or. « C’est une opportunité à saisir même s’il faut réfléchir à un projet viable en termes de performance, de vie familiale et professionnelle », avoue-t-elle. « Il ne faut pas que ce soit la préparation de trop et ainsi éviter les blessures ». Sandrine Martinet profite donc de son expérience pour lancer des campagnes de sensibilisation auprès des entreprises et des collectivités. « Je lance une image d’espoir, positive sur le handicap. L’idée serait d’améliorer l’accessibilité à la pratique du sport pour les personnes en situation de handicap et d’évoluer aux côtés des valides. Du jour au lendemain, n’importe qui peut se retrouver en situation de handicap. L’idée est de se demander : comment aimerait-il être considéré et que pourrait-il ressentir ? ». Sandrine Martinet intervient alors en conférence d’entreprise pour aborder différents sujets comme la résilience, la performance, le handicap, le parasport et le sport santé ou encore le sport féminin. 

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