Posté le 21 septembre 2022 par La Rédaction

En optant pour l’AS mâconnaise, Jonathan Giraud se rapproche de ses racines bugistes. Il est bien décidé à apporter son expérience aux bleu et rouge dans leur quête du maintien en Nationale 2. 

Sous l’impulsion de son nouveau manager Julien Veniat, l’AS mâconnaise s’est appliquée à renforcer ses racines. Le club bleu et rouge a principalement axé son recrutement sur des joueurs qui effectuent leur retour dans leur région d’origine.

Champion de France avec Bourg

C’est ainsi que Jonathan Giraud a débarqué cet été dans la ville-préfecture. Le gaillard (1,90 mètre, 110 kilos) arrive bien de Rouen où il a passé quatre saisons, raflant au passage le tire de Fédérale 1 en 2019. Mais il est originaire d’Ambérieu-en-Bugey, dans l’Ain : « À mon âge (rire), c’était le moment de me rapprocher de ma famille ! » Accessoirement, il a connu ses premières heures de gloire rugbystique chez les voisins de l’US bressane. De 2010 à 2017, il a porté le maillot violet. Il a notamment grandement participé à la campagne 2012- 2013 menant jusqu’au titre de Fédérale 1, conquis face à Bourgoin au stade de Gerland. Le directeur sportif burgien de l’époque, Philippe Véré, appréciait plus particulièrement les qualités d’impact player de son flanker chevelu.

Montée en deuxième ligne

Après cette période à Bourg, Jo Giraud s’est donc exilé en Normandie. Il y a goûté à nouveau aux joies de la Pro D2 durant les deux dernières saisons. Il est monté en seconde ligne, poste où sa mobilité et sa dextérité se révèlent des atouts précieux, ajoutés à sa haute stature et à sa prédilection pour les tâches obscures. À Mâcon, durant la préparation, le Bugiste de naissance a rapidement conquis ses partenaires grâce à son naturel aimable et avenant, ce qui n’empêche pas une certaine rudesse quand il s’agit d’affronter un adversaire. Son association avec le vétéran local Pierre Birembaut pourrait s’avérer décisive au moment d’aborder la toute nouvelle Nationale 2. 


La Nationale 2 nouvellement créée se compose de deux poules de douze clubs. L’ASM a été versée dans la poule 1, avec les deux clubs relégués de Nationale, Aubenas et Dijon. Dans cette poule orientée sud-est, les Mâconnais retrouveront bon nombre de vieilles connaissances : Rumilly, Nîmes, le Stade métropolitain de Rillieux-Villeurbanne, Beaune, Bédarrides-Châteaurenard, La Seyne et Vienne. Les nouveautés viendront de deux promus. Les Nordistes de Marcq-en-Baroeul ont la chance d’évoluer à domicile au stadium de Villeneuve-d’Ascq. Les Tarnais de Graulhet s’appliquent à renouer avec un passé qui en faisait un des plus grands clubs français (un des plus rugueux également).


Calendrier

8 octobre : Mâcon – Stade métropolitain (retour le 28 janvier). 
15 octobre : Beaune – Mâcon (retour le 11 février). 
22 octobre : Mâcon – Marcq-en-Baroeul (retour le 18 février). 
29 octobre : Bédarrides – Mâcon (retour le 4 mars).
12 novembre : Mâcon – Vienne (retour le 11 mars).
19 novembre : Aubenas – Mâcon (retour le 25 mars).
26 novembre : Mâcon – La Seyne (retour le 1er avril).
10 décembre : Dijon – Mâcon (retour le 16 avril).

Formule

✍Phase régulière par match aller-retour.
✍ Les deux premiers de chaque poule accèdent directement aux quarts de finale.
✍ Les clubs classés entre la troisième et la sixième places de chaque poule disputent un barrage qualificatif pour les quarts de finale.
✍ Quarts de finale et demi-finales par matchs aller et retour.
✍ Finale sur un match le week-end du 4 juin.
✍ Les deux finalistes accèdent à la Nationale.
✍ Les onzième et douzième de chaque poule descendent en Fédérale 1.