Posté le 7 septembre 2023 par La Rédaction

Hubert Thomassin vient chez vous aiguiser vos couteaux et vos ciseaux. Une vocation née et transmise au sein de la famille : « C’est mon grand-père qui m’a initié à l’affûtage des lames. J’ai toujours aimé que les couteaux coupent… Pourtant, avant d’être rémouleur, j’ai fait toutes sortes de métier. C’est seulement à la retraite que j’ai pu assouvir cette passion grâce à mon fils, cuistot de son état, dont j’aiguisais les couteaux de cuisine. Il m’a donné l’idée de devenir auto-entrepreneur avec mon camion. » La Meule à eau, c’est le nom de sa petite entreprise. Elle est installée à Montrevel, mais Hubert sillonne les routes de deux départements : l’Ain et la Saône-et-Loire. Comme avec la marque Tupperware, vous pouvez inviter vos amis à venir faire affûter leurs couteaux. Hubert se déplace à la demande. Il a aussi toute une clientèle de restaurateurs. Ce qui n’est pas courant, c’est d’affûter sur une meule à eau. Hubert ne connaît pas d’autre rémouleur qui emploie cette méthode très ancienne. Son camion est dûment équipé. Pour ce qui est des prix, ils peuvent varier de 3 € pour une lame de moins de 10 cm, jusqu’à 15 pour celles les plus longues. Les ciseaux de couturière sont aiguisés pour 5 €. À la question « Un rémouleur peut-il se couper ? », Hubert répond en souriant : « En affûtant, on ne peut pas. Mais attention ensuite, à l’usage ! Il m’arrive de me couper sans faire attention… » Rappelons enfin que lorsque l’on offre un couteau à quelqu’un, il faut donner une pièce en échange pour ne pas couper l’amitié. Parole de rémouleur.

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